Bib:KB-NCIM : Différence entre versions

De WikiFiction
Aller à : navigation, rechercher
(Musique et imposture : Nietzsche et Wagner par Guillaume Métayer)
 
(11 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 4 : Ligne 4 :
 
|Éditeur=Collège de France
 
|Éditeur=Collège de France
 
|An=2016
 
|An=2016
|Titre=Les nouveaux chemins de l’imaginaire musical
+
|Titre=Nouveaux chemins de l’imaginaire musical}}
|Lien=Bib:Les nouveaux chemins de l’imaginaire musical (KB)}}
 
 
 
== D’où nous viennent les idées et comment évoluent-elles ? La créativité en mathématiques et en musique par KB et Cédric Villani ==
 
{{Bi}}Le premier rapport qu’il m’a semblé nécessaire d’interroger à nouveaux frais concerne le lien fondamental, établi dès l’Antiquité, entre la musique et les mathématiques. Je n’ai pas souhaité poser de façon frontale et abstraite la question des relations entre ces deux disciplines, mais plutôt proposer une analyse comparative des chemins de la création dans ces deux domaines, notamment autour des notions d’intuition et d’images mentales dans les sciences et dans les arts. Pour ce faire, j’ai eu la chance de pouvoir engager un dialogue avec le mathématicien Cédric Villani.{{iC}}
 
 
 
== L’expérience musicale : sons et événements par Francis Wolff ==
 
{{Bi}}Le deuxième chapitre, confié à Francis Wolff, philosophe, analyse les rapports de la musique et de la pensée, posés, cette fois, du point de vue de l’auditeur, en interrogeant la perception de la musique dans sa relation au modèle causal. Francis Wolff part d’une définition naïve de la musique comme « art des sons » et décide de s’interroger sur ce que sont les sons plutôt que de se perdre dans les marécages de la question « Qu’est-ce que l’art ? ».{{iC}}
 
 
 
=== L’expérience sonore ===
 
=== Du monde de l’expérience sonore au monde de l’expérience musicale ===
 
=== De la sémantique musicale ===
 
 
 
== Le geste du pianiste au jeu de la vraisemblance : performance musicale et illusion audio-visuelle dans le film de fiction par Michel Gribenski ==
 
 
 
{{Bi}}La troisième étude, proposée par le musicologue Michel Gribenski, analyse également un effet de causalité entre la musique et la représentation, par le truchement des scènes de performance musicale dans les films de fiction, moments cruciaux de mise en jeu de la vraisemblance de la représentation – et de risque de son invraisemblance.{{iC}}
 
[...]
 
{{Bi}}La vraisemblance des scènes musicales filmées est donc un défi codé et ludique, mené de concert par le réalisateur, l’acteur et le spectateur.{{iC}}
 
 
 
=== L’idéal mimétique du geste parfait : imitations audio-visuelles ===
 
 
 
=== Logiques de substitution dans les scènes de performance musicale ===
 
 
 
== Théâtre : un lieu où l’on entend. Vers une histoire acoustique de la scène moderne (XIX<sup>e</sup>-XXI<sup>e</sup> siècles) par Marie-Madeleine Mervant-Roux ==
 
 
 
{{Bi}}La quatrième contribution, prolonge le questionnement sur les relations entre la musique et les images qu’elle véhicule, en abordant cette fois le problème tel qu’il se pose non plus à l’écran mais sur scène. Dans ce chapitre consacré au dialogue entre musique et théâtre, Marie-Madeleine Mervant-Roux présente une réflexion originale sur le son au théâtre, véritable « lettre volée » d’études dramatiques trop souvent polarisées sur la question du « spectacle » – que non seulement l’étymologie, mais l’histoire même de la modernité scénique mettent au premier plan – au détriment des enjeux, pourtant centraux, de l’acoustique.{{iC}}
 
 
 
=== L’hégémonie de la vision ===
 
=== Un nouvel espace auditif ===
 
=== Un lieu phonique ===
 
 
 
== Ce qu’il advient de la musique quand <cite>Tannhäuser</cite> devient un peintre par Bernard Sève ==
 
 
 
{{Bi}}Les rapports de la musique à l’imaginaire sont abordés par Bernard Sève, spécialiste de la philosophie de l’art, qui appuie sa réflexion sur un cas particulier, la mise en scène de <cite>Tannhäuser</cite> de Wagner par Robert Carsen, dont l’idée essentielle est de faire de <cite>Tannhäuser</cite> un peintre. Dans cette interprétation, tous les Minnesinger sont des peintres et le concours de chant devient un concours de peinture. Il s’agit d’analyser de façon objective et pour ainsi dire scientifique les effets artistiques et ontologiques d’un tel choix de mise en scène. Pour ne prendre qu’un exemple : si les Minnesinger sont des chanteurs, comme le livret le veut, alors leurs propositions artistique lors du concours (leurs chants) sont présentés à la fois, dans le drame, aux personnages de l’opéra, et, hors du drame, aux spectateurs assis dans la salle de l’Opéra ; mais dans la mise en scène de Carsen, les propositions artistiques (leurs peintures) ne sont présentées qu’aux personnages de l’opéra, et non aux spectateurs qui ne voient que le revers de la toile. Ce cinquième chapitre analyse et développe la portée esthétique et philosophique de ce renversement de perspective.{{iC}}
 
 
 
== Musique et imposture : Nietzsche et Wagner par Guillaume Métayer ==
 
 
 
{{Bi}}La violente polémique de Nietzsche contre Wagner et son « portrait de l’artiste en histrion » – dont Guillaume Métayer retrace la logique et les enjeux relativement au rôle de « médecin de la civilisation » que Nietzsche assigne au philosophe – s’attachent à la même problématique des liaisons « dangereuses » entre musique et image. Cette polémique musicale ne s’applique pas seulement à la fin du xixe siècle mais, par sa critique du sensationnel, de l’émotionnel et, singulièrement, du spectaculaire, elle préfigure les interrogations du xxe siècle, notamment celles de l’École de Francfort sur le pouvoir stupéfiant de l’image. La valeur des textes examinés réside peut-être moins dans leur critique de l’idée d’« œuvre d’art totale » (Gesamtkunstwerk) que dans le diagnostic anticipé qu’ils posent sur les dangers de la servitude esthétique de la musique au spectacle.{{iC}}
 
 
 
=== Comment je dénonce l’imposture ===
 
=== Wagner ou le vacarme du serpent ===
 
=== L’imposture et la maladie ===
 
=== Le théâtre du déclin ===
 
=== Des images de la satire aux métaphores du corps ===
 
=== La nature de l’amour ===
 
=== Siegfried-Tartuffe ===
 
=== Le cabot meurtrier ===
 
=== En guise de conclusion ===
 
 
 
== Musique : évolution, révolution par Jérôme Ducros ==
 
 
 
=== Éducation, ou l’histoire de la musique racontée aux enfants ===
 
=== Esquisse d’une contre-histoire de la musique ===
 
=== Moderne contre moderne ===
 
=== Reculer pour mieux sauter ===
 
=== Qu’est-ce que la musique « contemporaine » ? ===
 
=== Opposition formelle et opposition fondamentale ===
 
=== Tout va bien se passer ===
 
 
 
== Y a-t-il un postmodernisme musical ? par Karol Beffa ==
 
 
 
=== Questions de terminologie ===
 
=== Quelques caractéristiques du postmodernisme ===
 
=== Quelques caractéristiques du postmodernisme en musique ===
 
=== Qu’est-ce qu’un compositeur postmoderne ? ===
 
=== Les « vrais » compositeurs postmodernes : la Musique nouvelle ===
 
=== La Neue Einfachheit ===
 
=== Aux marges du postmodernisme ===
 
 
 
== Présentation de l'éditeur ==
 
Approcher la musique par des chemins de traverse : Karol Beffa propose de déplacer les termes du débat esthétique autour de la musique dans le monde contemporain en ouvrant la réflexion à d’autres disciplines, à d’autres pratiques, à d’autres regards, des mathématiques au théâtre ou au cinéma. Pour mieux cerner la musique, il est nécessaire de la penser en relation et de l’affranchir d’une conception, inaugurée par le romantisme allemand, qui l’absolutise et par là même tend à l’isoler. Les questions de la création, de la perception, de la vraisemblance ou de la représentation sont revisitées, ainsi que celle des évolutions de la musique depuis un siècle. Contre un « postmodernisme » qui se voudrait subversion de la modernité (au sens des Lumières) et se traduirait en esthétique par le rejet de la tonalité et du figuratif, on est invité à penser une forme de « postmodernité » entendue comme refus du modernisme des avant-gardes et de leur idéal de rupture radicale par rapport au passé. Ce « postmodernisme » entend emprunter librement à la tradition (harmonie, thématisme, pulsation), mais aussi à d’autres univers culturels, sans souci de hiérarchie.
 
Compositeur, pianiste et musicologue, Karol Beffa a occupé la chaire annuelle de Création artistique au Collège de France en 2012-2013. L’ouvrage est issu du séminaire donné dans ce cadre.
 
 
 
=== Karol Beffa ===
 
Karol Beffa est compositeur et maître de conférences à l’École normale supérieure. En 2012-2013, il est titulaire de la chaire annuelle de Création artistique au Collège de France.
 

Version actuelle datée du 18 juin 2020 à 17:36

Karol Beffa : Nouveaux chemins de l’imaginaire musical (Collège de France, 2016)