Film:Piel que habito : Différence entre versions
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Véra entretient une relation ambiguë avec Robert mais lui pardonne-t-elle vraiment cette transformation qui fait de lui (Vicente) une autre, et cette longue séquestration ? | Véra entretient une relation ambiguë avec Robert mais lui pardonne-t-elle vraiment cette transformation qui fait de lui (Vicente) une autre, et cette longue séquestration ? | ||
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+ | Le thème du désir de retrouver l'être aimé disparu est traité ici de façon particulièrement originale en s'associant au thème de la fabrication d'un humain — de façon inhabituelle : à partir d'un autre être humain — et à celui du changement de sexe — ici non souhaité par l'intéressé comme on le voit le plus souvent. | ||
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+ | À noter : l'omniprésence de la violence masculine à travers Robert, Zeca et Vicente. | ||
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Version du 27 juin 2020 à 17:55
Pedro Almodóvar : Piel que habito (2011)
D'après Thierry Jonquet : Mygale (Folio [Policier], 2015) - - première édition : 1984
Résumé
Campons les personnages :
- Robert, chirurgien esthétique mettant au point une peau synthétique ;
- Femme décédée de Robert
- Norma, leur fille
- Marilia, fidèle servante (et mère ignorée) de Robert ;
- Véra, cobaye cachée (sauf de Marilia) ;
- Zeca, fils de Marilia, ancien amant de la femme de Robert
- Vicente, styliste
Quand Zeca voit Vera, il croit reconnaître sa maîtresse (la femme de Robert) décédée.
Il ne se trompe pas tout à fait car Vera est une reproduction de la femme de Robert fabriquée à partir de Vicente, choisi parce qu'il a agressé Norma.
Véra entretient une relation ambiguë avec Robert mais lui pardonne-t-elle vraiment cette transformation qui fait de lui (Vicente) une autre, et cette longue séquestration ?
Le thème du désir de retrouver l'être aimé disparu est traité ici de façon particulièrement originale en s'associant au thème de la fabrication d'un humain — de façon inhabituelle : à partir d'un autre être humain — et à celui du changement de sexe — ici non souhaité par l'intéressé comme on le voit le plus souvent.
À noter : l'omniprésence de la violence masculine à travers Robert, Zeca et Vicente.
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