RM19 talk:C24F2 : Fleur affronte Nous : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 10 juin 2024 à 18:37

Annexe à garder. Tout n'est pas à reprendre mais en très grande partie

Il est temps !

France n’est plus là, les autres sont déboussolés. Je ne suis pas insensible à ce qui leur arrive bien sûr. Mais France a fait son choix. Il n’y a aucune raison de douter. L’heure est grave car Nous étend son influence est son projet devient de plus en plus concret.

J'ai besoin d'accéder à son code source, mais je sais pertinemment qu'il ne me laissera pas faire. "Elle" comme dit Pit. Je sais qu'il la considère comme une personne, une alliée. Mais il ne se doute pas d'à quel point il est dans l'erreur. Chaque décision qu'il prend renforce les algorithmes de précision de la machine, et renforce ses modèles d'apprentissages dans le mauvais sens.


Et je sais comment avoir cet accès. Cela va me demander de l'ingéniosité, de la prudence. J'en suis totalement capable. Nous pense qu’il n’a besoin que de la confession pour tout savoir. De ce fait, il n’y a aucun réseau au sein de la tour. Ni audio, ni vidéo et nos pc sont isolés les uns des autres. Ainsi, je peux travailler sans trop de risque de me faire repérer, exception faite de la Confession. Si je peux reconfigurer mon implant, il ne pourra ainsi pas savoir ce que je manigance, même s'il a des soupçons. Il ne me restera plus qu’à trouver un mensonge plausible en cas de besoin, et à convaincre Nous à la Confession qu'il n'y a pas de problème, que ce que je fais contribue à servir ses plans.


Je vais me servir de la force de Nous à utiliser les particules afin de créer sa plus grande faille. pour se faire, je sais exactement où et quand aller.


La première étape de mon plan va être de programmer les outils dont je vais avoir besoin. L'exploration du sous-sol m'a donné quelques idées. Je suis consciente que Nous sait que je suis au courant de ses plans. Mais je ne crois pas qu'il me perçoive comme un danger, ni même qui que ce soit d'autre dans cette Tour d’ailleurs.


J'ai récupérer un réagenseur de particules que Nous utilise afin de nous procurer notre stock illimité de nourriture. Et une unité centrale sur un des androïdes qui est stocké pour le monde du futur. J’espère pouvoir trouver des bouts de codes qui me seront utile. Si Nous les a programmé, j’y trouverais des moyens de fusionner mes sections de codes sans créer d’incohérence dans son langage.


Mais avant de pouvoir me lancer dans tout ça, je dois m’occuper en priorité de la Confession. Ne pouvant atteindre mon propre implant, il faut que je puisse le reprogrammer afin qu'il ne me trahisse pas. Ma première étape consiste donc à créer un programme qui pourra ré encoder ma puce afin que je puisse travaillée sans me trahir.


Je m'installe à mon bureau et sort l'unité centrale récupérée au sous-sol. Le système à l'air un peu archaïque, je me demande depuis quand ses robots dorment la dessous. J'ai même l'impression qu'ils n'ont encore absolument jamais servi. Peut-être est-ce encore trop tôt dans le plan de Nous, et qu'il n'a pas encore atteint cette étape.


Première étape donc, créer des nano-robots, dits nanites, afin de me les injecter. Avec le code approprié, elle circuleront dans mon corps à la recherche de mon implant. Une fois interfacées avec ce dernier, le travail se fera de lui-même. Il ne me sera pas possible d'aborder la suite de mon plan si cette étape est un échec.


Les nanites ne seront pas un problème à créer grâce au ré agenceur de particules récupéré au sous-sol. Il me reste jusqu'au prochain scan pour rédiger le code. Ça passe ou ça casse. Je ne sais pas ce que nous sera capable de me faire s'il a accès à ce que je trafique. Autant s'y mettre de suite. Je n'ai pas de temps à perdre.


La journée est studieuse et je sais exactement ce que je fais. J'ai toujours été très douée pour apprendre et ces années aux seins de la tour ont été bien plus que suffisantes pour que je me forme sur le tas. De plus, j'ai confiance en mes compétences.


Après plusieurs heures de travail, mes nanites sont prêtes. L'avantage avec ces robots miniatures, à l'échelle du nanomètre, c'est qu'ils peuvent pénétrer mon épiderme sans laisser de trace. C'est l'heure de se lancer. Je prends la boîte de pétri dans laquelle j'ai fait apparaitre ce qu'il ressemble à quelques gouttes d'eau. Je sais que les nanites y sont disséminées. Il ne reste plus qu'à renversé le contenu de la boite sur ma peau. J'hésite un instant, suis-je sûre que cela va fonctionner ? Au stade ou j'en suis, je n'ai plus d'autre solution. Je retourne la boite sur le dos de ma main et l'étale comme s'il s'agissait d'une pommade. C’est assez froid au touché, même glissant. La pénétration semble rapide car ma peau est sèche en à peine quelques secondes. Un frisson me parcours l'échine. Une sensation d'électricité plutôt, comme si j'avais mis le doigt sans la prise et pris un peu de jus.


Au vu de l'heure, il est temps pour moi de quitter le bureau. Et de passé le scan...


Je suis sortie ! Je ne sais même pas ce qui aurait dû se passer s’il y avait eu un problème dans ma Confession… Est-ce déjà arrivé ? Je n’en ai jamais entendu parler en tout cas. Y’a-t-il une alarme ? La salle de Confession se verrouille-t-elle automatiquement en cas de suspicion ? Ou alors il ne se passe rien et Suon nous convoque l’air de rien… Impossible de savoir. Je vais partir du principe que j’ai réussi… Je ne peux pas me permettre de douter, sinon je n’avancerais pas. Il est temps de rentrer chez moi et de me reposer. Demain matin il me faudra créer 4 nanites de plus. Le code dont j’aurais besoin est déjà créé. Après ça, il me faudra partir en voyage.


Ce matin, en arrivant à la Tour, j’ai besoin de passer voir le responsable du bureau Chilien. Avant de me lancer dans mon travail, je me lance à sa recherche. Cela ne va pas être simple étant donné que s’agit d’une personne aussi discrète que moi. Par acquis de conscience, je fais un saut à la cafétéria mais il est très rare de l’y voir. Comme je m’en doutais, l’endroit est rempli de monde à cette heure-ci, mais pas de Chilien à l’horizon. J’ai plus de chance de le trouver dans son bureau.


Je me dirige donc vers l’ascenseur. J’ai déjà pris contact quelques fois avec lui. Gabriel Santiago. Un homme discret. Quand il est devenu évident pour moi que j’allais devoir me rendre en Argentine sans éveiller les soupçons, je me suis tournée vers le Chili. C’est l’endroit le plus court pour rejoindre l’Argentine. J’avais peur que passer par le bureau Atlante n’éveille trop l’attention. Et je ne sais pas s’il est traçable ou pas. Donc en passant par Mendoza au Chili, il est plutôt facile de se rendre en Argentine. De là je n’aurais aucun mal à rejoindre la plantation des créateurs de Suon.


Je pénètre donc dans l’espace qui précède le bureau de Gabriel. C’est lui qui gère le bureau Chilien. Quand j’ai compris qu’il serait nécessaire pour moi d’atteindre l’Argentine pour rencontrer les créateur de Suon, je me suis rapprocher de lui et j’ai utilisé mes charmes. C’est un gentil garçon, et ça me fait de la peine de l’utiliser ainsi. Mais les enjeux dépassent ce genre de considérations. J’ai déjà parlé avec lui de mon projet de me rendre en Argentine. Même s’il ne connait pas la vraie raison, nous en avons discuté longtemps l’autre soir chez moi. Et il a accepté de me laisser effectuer le voyage.

Je toque à sa porte en espérant qu’il n’ait pas fait machine arrière, je n’ai pas de plan de secours pour rejoindre l’Argentine. Je réarrange mes cheveux, dévoile un peu plus ma poitrine, que je n’ai pas l’habitude de mettre en avant, et prend un air un peu plus sexy et moins détaché qu’à l’accoutumé.

Gabriel ouvre la porte et je le gratifie d’un grand sourire.

- Salut Gab. Ça va ?

- Fleur, je ne savais pas quand tu allais passer, ça me fait plaisir de te voir !

D’un mouvement, il s’écarte de la porte et tend le bras pour m’inviter à entrer. Gagné ! Il se sent suffisamment impliquer avec moi pour se sentir dans la légalité par rapport à la confession. En entrant je m’approche de son visage et dépose un baisé sur ses lèvres. Il n’esquisse aucun mouvement pour s’y soustraire. - Je suis si heureuse que tu me laisses rentrer, c’est un très beau message de confiance que tu me fais.

Il m’adresse un sourire en fermant la porte. Gabriel a vraiment cet air latino qui correspond tellement au nom écrit sur la porte de son bureau. Des yeux marrons profond et des cheveux de la même couleur. Il a plutôt les traits doux. Même ce petit accent hispanique qu’il a dans la voix possède un certain pouvoir de sex-appeal.

Je m’installe dans le siège face à son bureau, en croisant les jambes avec un maximum de grâce.

- J’ai beaucoup apprécié la soirée que nous avons passée ensemble, m’avoue-t-il.

- Je l’espère, dis-je d’un ton charmeur. Je m’en voudrais d’être une mauvaise hôte.

En vérité, c’est ce que je suis : une très mauvaise hôte ! Je n’ai pas pour habitude de recevoir des gens, je suis plutôt solitaire comme personne. Mais à vrai dire, pour le recevoir, j’avais mis les petits plats dans les grands. Mais j’avais peur que ma particularité physique ne soit trop rebutante. Etonnamment, il n’en a pas parlé, aucune réflexion. En vrai, il s’était même montrer très respectueux à mon égard. En y repensant, ça déclenche en moi une petite alarme de culpabilité.

Alors que je me perds dans mes pensées, il l’interrompt :

- Tu envisages toujours ce voyage en Argentine ?

- Oui bien sûr ! Je sais que je dois les rencontrer, ça peut être un grand atout pour notre mission. Ils ont tellement à nous apprendre…

Ils. ILS, même. Dans ma tête, quand je pense à eux, je pense à quatre Dieux. Sur leur mont Olympe, en train de créer Suon, sans même se préoccuper de ce qu’il en adviendrait.

- Je ne veux pas croire que quatre grands génies comme eux, qui ont décidé de créer une exploitation comme ça, n’ont pas eu une idée derrière la tête ! J’ai beaucoup entendu parler de leur ferme biologique. Je me dis que les créateurs d’une entité telle que Suon pourrait avoir créé des graines fortes utiles pour nôtre projet. Je suis étonnée que personne n’y ai pensé. De coup j’envisageais d’aller faire quelques études sur ce qu’ils font pousser. Je suis sûre qu’il y a quelque chose à découvrir là-bas. Aucune loi de la Tour n’avait jamais interdit à personne de s’y rendre…

Gabriel me sourit.

- J’aime ta détermination. Je dirais même que je l’admire, j’aimerais beaucoup la posséder.

Je sens une petite faille en lui, un besoin d’être réconforté. Je pourrais m’abstenir, mais j’ai quand même de l’affection pour lui.

- Je suis sûre que tu en as aussi au fond de toi, tu ne l’as juste pas encore trouvé.

Je lui tends ma main, afin qu’il s’en saisisse. Sa peau est chaude, ce n’est pas désagréable. J’applique une pression rassurante sur la sienne en frottant délicatement sa peau du bout du pouce.

- Quand aimerais-tu partir ? me demande-t-il. Je lâche sa main, mais de façon délicate.

- Si je peux préparer mon équipement cet après-midi, je serais prête demain. Je ne prendrais que le strict minimum. Tu penses que ça ne posera pas de problème si ça dure quelques jours ?


(((QUESTION : Est-ce que si Fleur s’absente plusieurs jours de son bureau, elle ne pourrait pas avoir des soucis ? 
Doit-elle déclaré sa (fausse) mission quelque part ? 
Je voudrais que dans son plan elle ait prévu le maximum de choses. Je la vois vraiment comme quelqu’un qui a un coup d’avance sur tout le monde, et que rien ne pourrait faire réagir les alarmes de Nous)))

Après avoir quitté le bureau de Gabriel, je rejoins mon bureau dans l’optique de préparer ma mission. J’ai avec moi, le matériel dont j’ai besoin : les nanites. Je prendrais un séquenceur d’ADN, pour faire office d’alibi à ma mission d’étude. Je pense que cela devrait suffire.