Bib:Royaume millénaire de Jérôme Bosch : Différence entre versions

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* La théorie de l'utopie du panneau central contre celle du péché est encore suivie aujourd'hui par Frederic Elsig  
 
* La théorie de l'utopie du panneau central contre celle du péché est encore suivie aujourd'hui par Frederic Elsig  
 
:: → [https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/dans-l-atelier-de-jerome-bosch-25-le-jardin-des-delices Entretien sur France Culture le 19 avril 2016]
 
:: → [https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/dans-l-atelier-de-jerome-bosch-25-le-jardin-des-delices Entretien sur France Culture le 19 avril 2016]
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:: → [https://www.droz.org/france/fr/2151-9782600009386.html#/support-livre_relié Jheronimus Bosch : la question de la chronologie] (Librairie Droz)
 
: Frederic Elsig suit en cela la thèse de  Jean Wirth à laquelle souscrit également Hans Belting.
 
: Frederic Elsig suit en cela la thèse de  Jean Wirth à laquelle souscrit également Hans Belting.
  

Version du 12 février 2018 à 00:17

Wilhelm Franenger : Le royaume millénaire de Jérôme Bosch (Ivrea, 1993 - première publication :1947)

S'éloignant de l'interprétation chrétienne (paradis, péchés, enfer), l'auteur voit dans le triptyque une utopie (panneau central), prolongement du paradis (volet de gauche) sur terre, conforme à la vision des Frères et Sœurs du Libre-Esprit, adamites. Le volet de droite est nettement séparé des deux autres et ne représente nullement les punitions des actes peints dans le panneau central. S'il figure bien l'enfer, il s'agit de celui que nous vivons sur Terre.
  • La théorie de l'utopie du panneau central contre celle du péché est encore suivie aujourd'hui par Frederic Elsig
Entretien sur France Culture le 19 avril 2016
Jheronimus Bosch : la question de la chronologie (Librairie Droz)
Frederic Elsig suit en cela la thèse de Jean Wirth à laquelle souscrit également Hans Belting.
Néanmoins ces historiens de l'art rejettent les arguments suivant lesquels cette utopie serait celle des Frères et Sœurs du Libre-Esprit, commanditaires de l'œuvre. À leur époque, on a en effet identifié le commanditaire comme étant Henri III de Nassau. Ainsi, Franenger aura eu le mérite de les mettre sur la voie d'une nouvelle interprétation sans recueillir leur assentiment sur la sienne.