Bib:Songe de Poliphile : Différence entre versions

De WikiFiction
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « {{Bib:FC-SP}} == Présentation de l'éditeur == :→ [https://www.actes-sud.fr/catalogue/la-salamandre/le-songe-de-poliphile Imprimerie Nationale (éditeur associé sur l... »)
(Aucune différence)

Version du 22 septembre 2019 à 16:35

Francesco Colonna : Songe de Poliphile (Imprimerie Nationale [La salamandre], 2004) - - première édition : 1499

Présentation de l'éditeur

Imprimerie Nationale (éditeur associé sur le site d'Actes Sud)

Le Songe de Poliphile, publié en 1546, est l’adaptation par Jean Martin de l’Hypnerotomachia Poliphili de Francesco Colonna, parue à Venise en 1499. Divisée en deux livres, l’oeuvre met en scène la quête de Poliphile qui cherche sa bien-aimée Polia dans un paysage de ruines, de palais et de temples antiques. Ce parcours allégorique, qui aboutit à la contemplation de Vénus dans les jardins d’une Cythère idéale, reste à interpréter.On peut y voir une libre reconstitution des « mystères d’amour » dont parlait Diotime dans Le Banquet. Quant au livre II, il évoque l’idylle contrariée des protagonistes dans la Trévise du Quattrocento.

La version française, plus brève et moins obscure que le texte original, rend pourtant compte de sa double ambition : recréer la splendeur du monde antique perçu à travers ses vestiges énigmatiques ; célébrer, sous le signe d’un Éros halluciné et cruel, un amour qui, pour être sublime, est loin d’être sublimé. Connu, pour la beauté de ses gravures, son influence sur l’art des jardins et les décors des fêtes de cour, comme l’une des expressions les plus achevées de l’esthétique de la Renaissance, Le Songe de Poliphile fait date dans l’histoire littéraire. Dès le premier tiers du XVIe siècle, Rabelais et d’autres s’étaient inspirés de l’oeuvre de Colonna. L’adaptation de JeanMartin en a prolongé le rayonnement jusqu’à La Fontaine et Gérard de Nerval.

C’est elle que nous publions dans une graphiemodernisée et unemise en page recomposée à lamain enGaramont authentique, afin de restituer le rapport texte-image qui en fit l’un des chefs-d’oeuvre typographiques de son temps.