Ody talk:Chap. 11
paragraphes suivants conservés et repris dans la page principale
Nana, je vais d'abord te raconter mon réveil : Des flots d'or pur, des rayons éclatants chassèrent l'obscurité, ils pénétraient au fond du vallon et se reflétaient dans son ruisseau. Bon, j'arrête mes bêtises. Non, non, plus sérieusement, je me sentis ranimé et deux images par contre se mélangeaient dans ma tête : une île couverte de plantations d'oliviers, de mûriers et de figuiers destinés de vignes, tout au fond une forêt de pins et des cabanes au ton clair et de l'autre une salle futuriste aux vitres teintées.
J’émergeais de l'état second où les diverses substances m'avaient plongé, tout mon corps semblait fait de plomb. Reprenant possession de chacun des mes muscles, de ma mâchoire douloureuse, le corps tendu, j'écartais mes doigts ankylosés puis, remuant mes orteils, je me rendis enfin compte de la durée où ce faux Morphée m'avait plongé.
Secouant la tête, je m'arrachai les lunettes de réalité virtuelle. Alors, je me vis : courait sur mon corps nu l'étoile arachnéenne de métal, un léger courant continuait à circuler sous les mitaines. Quand j'en arrachai les liens, la langue me collait au palais, un filet de bave s'était asséché au coin de ma lèvre inférieure. Un bras mécanique entourait ma taille, tout en sondant le bas de mon corps — horreur.
Qu'il était dur de reprendre pied et de m'éloigner de cette Aphrodite qui venait me visiter régulièrement. Ô douce Iseut.
Elle avait été là chaque jour, derrière cette glace sans teint, mon bourreau et ma sauveuse, choisie par la confrérie. C’est elle qui m’avait attiré sur cette île. Pourtant je n'arrivais pas à lui en vouloir.
Le paragraphe suivant ne tient pas. Le pseudo Koulis ne peut pas expliquer qu’il avait connu Iseut alors que c’est l’amour de jeunesse du vrai Koulis. En outre, dire qu’ils s’étaient connus à la confrérie suppose qu’on peut en sortir puis y revenir. Voir dans la page principale comment je l’ai remplacé en gardant l’idée du premier amour du vrai Koulis.
Ce que je peux te dire Nana, c'est qu'elle avait été mon premier amour. On s'était connu à la Confrérie, bien des année plus tôt. J'en suis pas fier, hein. Et elle m'aimait toujours. Bon, je continue...
Les paragraphes suivants sont conservés.
L'éternelle jeunesse guidait la Confrérie. Ils avaient même créer un jeu pour les aider dans leur quête. Iseut était une de leur chercheuse en chef. Moi, je devais trouver le fragment de la pierre de Sisyphe. Va savoir pourquoi, la Confrérie est sûre que j'ai trouvé la pierre. Et pour eux, comme je ne l'ai pas ramenée, je pense qu'à ce moment là, ils ont programmé mon enlèvement. Ils ont essayé de me faire parler pendant dix ans. Dix ans ! Pour en revenir à Iseut, heureusement que je la connaissais bien. Car quand elle m'a reconnu, elle est venu me rejoindre régulièrement dans la réalité où ils nous mettait." Nana lui dit à ce moment là : "tu rougis. - Je vais te parler franchement, la première fois que Iseut m'a rejoins, je l'ai pas reconnu. Je pense que d'abord elle a cru que j'avais perdu la tête avec sa machine. Et au fil du temps, elle s'est rapprochée de moi, et c'est un petit peu... elle m'embrassa plusieurs fois tendrement, et ensuite un jour elle déboutonna ma chemise et elle commença à faire des petits cercles autour de ma poitrine. J'ai bien vu qu'elle ne comprenait pas que ça ne me fasse rien. Bon, c'est grâce à elle que je te parle aujourd'hui. Elle a chercher divers moyens de nous faire sortir et en fait à la fin nous avons trouver une solution. Donc de son coté elle s'occupait de la garde extérieure, et nous nous devions suivre ses indications. Elle avait laisser un message derrière le panneau de sa villa Iseut. De notre coté nous devions prendre le bateau, et aller vers l'amoncellement de nuages. C'est une sorte de portail qui nous permettait à tous de sortir. Le temps qu'elle règle tout, nous avons pris le bateau, nous avons embarqué mais à chaque fois que nous prenions la mer et que nous arrivions aux nuages, la machine nous ramenait chaque fois au port. Cela... Il a fallu trois fois. La j'émergeais le premier. Sinon et Démétrios étaient avec moi. C'est Sinon qui repris pieds ensuite mais Démétrios semblait complètement sonné, assommé même. Avec Sinon nous dûmes le porter. Un bateau nous attendait à l'extérieur de cette grande... Nous étions en fait dans un grand château gothique, dans ses bas fonds et après ce dédalle de couloirs, nous étions enfin libres."