Doc:Deux cent mille situations dramatiques
→ La machine à jouer d’Étienne Souriau ou le théâtre comme art de philosopher par Isabelle Barbéris (Nouvelle Revue d’Esthétique 2017/1 (n°19) pages 97 à 105 sur cairn.info
Dans son ouvrage (cité en introduction), Souriau remet en question les Trente-six situations dramatiques de Polti
Mais sont-ce bien là des situations dramatiques ? Sont-ce des situations, et toutes les situations ? [...] Chose curieuse, il y a dans cette liste un effort évident pour tirer, si l’on peut dire, la ficelle afin d’arriver à ce nombre [...] (p.58)
Plus haut, il précise :
L’essence du tragique est, non dans la situation, mais dans l’action (p.54).
Nous suivons Souriau en privilégiant la recherche de l’action dans notre schéma narratif[1].
Souriau voit certaines situations dramatiques de Polti comme des sujets dramatiques (p.59-60), d’autres comme des ressorts dramatiques (p.61).
Il remarque aussi certaines redondances : se sacrifier à l’idéal ou se sacrifier aux proches, c’est toujours se sacrifier (p.59) ; rivaliser avec un proche ou à armes inégales, c’est toujours rivaliser (p.59) ; implorer et obtenir relève d’une même fonction dramatique (p.63-64). [J’en passe car nous analyserons ceci en détail plus loin]
En bref, Souriau reproche à Polti son manque de méthode (p.62).- Aller ↑ Erreur de référence : Balise
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