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Karol Beffa : Les nouveaux chemins de l’imaginaire musical (Collège de France, 2016)

Sommaire

D’où nous viennent les idées et comment évoluent-elles ? La créativité en mathématiques et en musique par KB et Cédric Villani

Le premier rapport qu’il m’a semblé nécessaire d’interroger à nouveaux frais concerne le lien fondamental, établi dès l’Antiquité, entre la musique et les mathématiques. Je n’ai pas souhaité poser de façon frontale et abstraite la question des relations entre ces deux disciplines, mais plutôt proposer une analyse comparative des chemins de la création dans ces deux domaines, notamment autour des notions d’intuition et d’images mentales dans les sciences et dans les arts. Pour ce faire, j’ai eu la chance de pouvoir engager un dialogue avec le mathématicien Cédric Villani.

L’expérience musicale : sons et événements par Francis Wolff

Le deuxième chapitre, confié à Francis Wolff, philosophe, analyse les rapports de la musique et de la pensée, posés, cette fois, du point de vue de l’auditeur, en interrogeant la perception de la musique dans sa relation au modèle causal. Francis Wolff part d’une définition naïve de la musique comme « art des sons » et décide de s’interroger sur ce que sont les sons plutôt que de se perdre dans les marécages de la question « Qu’est-ce que l’art ? ».

L’expérience sonore

Du monde de l’expérience sonore au monde de l’expérience musicale

De la sémantique musicale

Le geste du pianiste au jeu de la vraisemblance : performance musicale et illusion audio-visuelle dans le film de fiction par Michel Gribenski

La troisième étude, proposée par le musicologue Michel Gribenski, analyse également un effet de causalité entre la musique et la représentation, par le truchement des scènes de performance musicale dans les films de fiction, moments cruciaux de mise en jeu de la vraisemblance de la représentation – et de risque de son invraisemblance.

[...]

La vraisemblance des scènes musicales filmées est donc un défi codé et ludique, mené de concert par le réalisateur, l’acteur et le spectateur.

L’idéal mimétique du geste parfait : imitations audio-visuelles

Logiques de substitution dans les scènes de performance musicale

Théâtre : un lieu où l’on entend. Vers une histoire acoustique de la scène moderne (XIXe-XXIe siècles) par Marie-Madeleine Mervant-Roux

L’hégémonie de la vision

Un nouvel espace auditif

Un lieu phonique

Ce qu’il advient de la musique quand Tannhäuser devient un peintre par Bernard Sève

Musique et imposture : Nietzsche et Wagner par Guillaume Métayer

Comment je dénonce l’imposture

Wagner ou le vacarme du serpent

L’imposture et la maladie

Le théâtre du déclin

Des images de la satire aux métaphores du corps

La nature de l’amour

Siegfried-Tartuffe

Le cabot meurtrier

En guise de conclusion

Musique : évolution, révolution par Jérôme Ducros

Éducation, ou l’histoire de la musique racontée aux enfants

Esquisse d’une contre-histoire de la musique

Moderne contre moderne

Reculer pour mieux sauter

Qu’est-ce que la musique « contemporaine » ?

Opposition formelle et opposition fondamentale

Tout va bien se passer

Y a-t-il un postmodernisme musical ? par Karol Beffa

Questions de terminologie

Quelques caractéristiques du postmodernisme

Quelques caractéristiques du postmodernisme en musique

Qu’est-ce qu’un compositeur postmoderne ?

Les « vrais » compositeurs postmodernes : la Musique nouvelle

La Neue Einfachheit

Aux marges du postmodernisme

Présentation de l'éditeur

Approcher la musique par des chemins de traverse : Karol Beffa propose de déplacer les termes du débat esthétique autour de la musique dans le monde contemporain en ouvrant la réflexion à d’autres disciplines, à d’autres pratiques, à d’autres regards, des mathématiques au théâtre ou au cinéma. Pour mieux cerner la musique, il est nécessaire de la penser en relation et de l’affranchir d’une conception, inaugurée par le romantisme allemand, qui l’absolutise et par là même tend à l’isoler. Les questions de la création, de la perception, de la vraisemblance ou de la représentation sont revisitées, ainsi que celle des évolutions de la musique depuis un siècle. Contre un « postmodernisme » qui se voudrait subversion de la modernité (au sens des Lumières) et se traduirait en esthétique par le rejet de la tonalité et du figuratif, on est invité à penser une forme de « postmodernité » entendue comme refus du modernisme des avant-gardes et de leur idéal de rupture radicale par rapport au passé. Ce « postmodernisme » entend emprunter librement à la tradition (harmonie, thématisme, pulsation), mais aussi à d’autres univers culturels, sans souci de hiérarchie. Compositeur, pianiste et musicologue, Karol Beffa a occupé la chaire annuelle de Création artistique au Collège de France en 2012-2013. L’ouvrage est issu du séminaire donné dans ce cadre.

Karol Beffa

Karol Beffa est compositeur et maître de conférences à l’École normale supérieure. En 2012-2013, il est titulaire de la chaire annuelle de Création artistique au Collège de France.