Catégorie:Splendeur-Chap.03

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Splendeur-Chap.03

Idées

Développer ici les diverses idées relatives au titre"Amour".

Aphrodite et le SDF. Maya à la recherche de sa mémoire, son avenir. Le Viking assassin . Les cauchemars réels de Maya. Éloignement de son véritable amour.


Développement

Aphrodite et l'homme sans domicile fixe s'aguichaient dans le parc loin des regards des soeurs du couvent,les yeux dans les yeux et le corps dans le corps. En symbiose ils se livraient à un amour total sans scrupule. Elle avec le bras dans le plâtre en l'air et lui les pieds badigeonnés de mercurochromes en éventails sans les chaussures.Une aventure d'un jour, de quelques mois, d'années ou d'un coup de foudre pour la vie...

Maya aurait aimé le savoir, à titre de curiosité, lorsqu'elle se mit à penser au sien, à son allure de Dieu, à son parfait charisme, son coeur trembla, pleura. Tout était resté intact dans sa mémoire. C'était à 12 heure précise, qu'il fit son apparition dans la maison Phalangiste où la jeune femme passait son temps, de temps en temps pour donner un coup de mains. Elle prit peur.Elle ne prit pas peur de lui mais plutôt de son propre sentiment,de l'amour inexplicable qui jusqu'à ce jour lui faisait défaut.Ils s'étaient compris du regard, ils s'étaient éprit l'un pour l'autre en une fraction de seconde et depuis ce jour plus rien ne fut pareil ni pour elle et ni pour lui. Ils se voyaient tous les jours, ils se reconnaissaient tous les jours, ils s'aimaient à en perdre la tête, d'un même amour passionnel,du même désir de se construire dans un même avenir pour que plus rien ne se fasse l'un sans l'autre. Les portes du paradis sur terre s'ouvraient enfin pour eux et pour les deux familles.

Mais sa timidité revînt au galop pour se sentir gênée, honteuse de les avoir vu,honteuse d'avoir repensé à son amour. Vite fait, elle rebroussa chemin en empruntant une allée vers le potager. Des légumes d'été, étaient plantés dans des sillons bien droits dans un rectangle délimité par des bordures en bois. Les feuillages bien verts, respiraient une parfaite santé, d'une excellente exposition de plein sud. La Mère Supérieure Thérésa prenait l'air sur un banc en face de gigantesques hortensias. Toujours gênée Maya s'en approcha lentement en bafouillant d'un petit bonjour pour finalement lui tendre une lettre qu'elle lui avait préparé la veille et toujours en bafouillant, elle poursuivi:

"Il m'est plus facile Mère Thérésa de vous raconter un peu ma vie dans un écrit qu'oralement,si vous voulez bien".

                   Mère Supérieure,
          Comme j'ai une totale confiance en vous et comme vous avez touché mon point sensible l'autre jour en me parlant de mes cauchemars, de souffrances psychologiques et physiques vous m'avez convaincu de vous en faire part,uniquement à vous.

Au Liban la guerre civile a détruit physiquement et psychiquement toute la population, Chrétiennes et Musulmanes qui se mélangeaient en une seule famille. Mes cauchemars viennent surtout de faits réels, violents vécus à Beyrouth même.Ma mémoire me les retransmet pendant mon sommeil, me soumet à ce que je les revive dans le présent. Tout est encore bien frais, je ne peux que m'incliner. Voici Mère Thérésa un de mes rêves:

                   Je me vois marcher pour rentrer à la maison. Un cimetière à gauche, des odeurs nauséabondes m'empêchent de respirer normalement. De mon âge des jeunes  sont autour d'une énorme poubelle ouverte, grise, pleine de déchets. Postrés au devant ils observent le cadavre d'une jeune femme de 30 ans sur la terre le dos appuyé contre.Ils ne disent mots devant l'horreur. Ce corps sorti tout droit d'une science fiction avait une posture impressionnante, des bras rigides désordonnés en l'air,des yeux écarquillés, exorbitants, des cheveux noirs longs en batailles, d'un corps complètement dénudée et le plus impressionnant des jambes écartées avec une bouteille d'un litre enfoncée dans son vagin. Et un peu plus loin sur une tombe, le cadavre d'un homme d'une 50aine d'année s'y trouvait aussi. Son buste dénudé, des entailles profondes de cutter...
                   Ses images de barbaries sont indélébiles. Me reconstruire est une de mes priorités à présent, Mère Térésa.
                   Merci pour tout
  • Le viking assassin
                   Au coucher du soleil il sortît enfin de sa forêt avec une biche sur l'épaule. Toujours dans ses pensées il ne montrait aucune expression, ni tristesse ni colère.D'une corde il attacha ses pattes et aussitôt la suspendit à une branche d'un arbre, la tête vers le bas.Elle se balança toute molle.Il sortît de sa poche le fameux couteau,entailla son ventre et enfonça sa main presque jusqu'au coude à l'intérieur. Ses tripes se répandirent automatiquement sur la terre boueuse. Puis appela le garçonnet en grommelant:"Hé, toi. Hé, toi".

Enfin, dans un seau plein d'eau,il plongea ses paluches rouges vifs ensanglantés avec son couteau, se les frotta méticuleusement et reprit sa route en direction du village:

                   "Bon,je t'écoute, qu'est ce que tu me veux encore?".
                   "L offrande,tu me l'a promis, c'est pour bientôt".
                   "Tu l'auras,on l'aura cette OFFRANDE".

Il avançait la tête baissée dans ses chaussures de montagnards,bien déterminé à faire plaisir à l'autre. Lorsque tout à coup il donna un grand coup de pieds à une poubelle qui se déversa aussitôt près d'un groupe de jeunes hommes assis à une terrasse,en pleine discussion.Il grommela encore un petit désolé à l'autre et alla s'asseoir à une table ronde, face à l'esplanade. "Un double café,pour moi".

                   *Lors d'une visite chez le médecin du village,Maya évoqua sa perte de mémoire. "L'amnésie ne sera que temporaire, une sorte de désorientation temporo-spatiale, tu peux utiliser tes capacités notamment celles que ton cerveau à sauvegarder, tu n'auras qu'un mauvais cap à passer, je te le garantis" lui avait dit Docteur Sébastien puis consciencieusement lui affirma une très bonne santé pour finalement l'accompagner vers la porte de sortie, lui serrant la main d'un chaleureux au-revoir. 

Le village de Tournemire, elle ne l'avait pas vu, sous cet angle lorsqu'elle avait tapé à la porte du couvent. A son regard, comme la description du grand Larousse aussi magestueux, aussi atypique que les photos publiées avec son architecture typique des monuments historiques du château d'Anjony construit par Louis Anjony,le compagnon de Jeanne d'Arc. Des maisons les plus anciennes aux fondations romanes, aux murs en pierres volcaniques et aux toits en lauzes. Contre la chapelle devenue l'église paroissale de Saint-Jean-Baptiste, Maya constata l'entrée d'un cimetière surplombée par un grand rocher,trés atypique aussi où nulle part ailleurs on pouvait voir ça et l'anecdote du jour de la petite place où les quelques habitants, très à cheval aux histoires anciennes, veulent brûler le fameux sorcier ,dit "porter malheur au village".Et qui d'après eux,leur propre village aurait servi de décor à l'épisode feuilleton Les Brigadies du Tigre:"Le village maudit",en 1978.

Maya s'assit à une petite terrasse en écoutant les histoires des uns et des autres. Elle tendit son oreille aux deux hommes âgés au bar qui évoquaient leurs souvenirs des chemins de fer, gare de Tounemire-Roquefort:" Plus de halle sur les quais, juste deux quais, passage planchéié et un simple abri. Mais ils ont gardé tu vois, pour le patrimoine, l'ancien bâtiment voyageurs, la grande halle marchandise ainsi que le château d'eau pour alimenter la locomotive. Dans les années 70 j'avais participé à la remise en état de la section de Tournemire à l'hospitalet. L'armée voulait absolument l'extension du camp militaire du Larzac et à présent je ne sais plus ce qu'elle va décider, abandonner ou poursuivre. Mais si elle abandonne le projet, nous aurons toujours gagné la remise en état de cette ligne et pour moi le souvenir d'y avoir un peu participé. Bon, revenons à nos moutons. Est-ce que tu es au courant du crime commit dans le train?.La SNCF à retrouvé un cadavre d'environ 25 ans baignant dans son sang, l'empreinte d'une chaussure d'une taille environ 44 et deux valises oubliées,l'une pleine d'habits d'opéra et l'autre en carton marron complètement cabossée, d'habits tee-shirts et Jeans. L'enquête a bien démarrée avec tous ces indices, les policiers ne tarderont pas à mettre la main sur le coupable ou les coupables".

En cet après-midi du mois de novembre, le ressentis de l'air paraissait doux, elle se leva après avoir payé son chocolat chaud traversa lentement la petite place aux odeurs de pains et de viennoiseries et se dirigea vers le chemin étroit. Les jardins privés étaient très bien entretenus tout comme le village où les fleurs surtout de géraniums resplendissaient encore malgré les nuits fraîches. La promenade la conduisit vers le chemin de ronde de mâchicoulis surplombant les tours et le corps central du château d'Anjony. Elle s'attarda à regarder au corps des bâtiments du XVllle siècle ajouté par Claude Anjony avant la révolution. Au bâtiment rectangulaire en basalte à un seul niveau, à la toiture en lauzes et aux lucarnes sur deux niveaux.Ce logis lui parut gris et sévère mais à l'intérieur elle imagina ses décors beaucoup plus raffinés, beaucoup plus chaleureux aux parquets en bois massifs luisants de cires, aux boiseries sur les murs , aux cheminées d'époque avec leurs trumeaux. L'envie folle de le visiter, sera pour un autre jour, seule ou peut-être avec Aphrodite et son compagnon pourquoi pas.

Ce village lui donna le sentiment d'être dans son élément. Heureuse comme un poisson dans l'eau. Heureuse tout comme Alexandre le bienheureuse, BONHEUR du réalisateur d'Yves Robert. Et tout comme dans le film, elle devînt tout aussi insouciante qu'Alexandre lui faisant dire qu'il lui faudra aussi prendre le temps de prendre son temps, apprendre à profiter d'avantage de la vie pour qu'aussitôt ses pas deviennent plus légers et plus oisifs vers le chemin de la liberté mais pour l'heure vers le chemin du retour au couvent.

Elle rentra dans le grand hall, toqua à la porte de la Mère supérieure Thérésa:"oui,vous pouvez entrer,c'est pourquoi". Aphrodite était présente, assise sur une chaise. Maya prît place tout à côté après avoir été invitée à s'asseoir. Elle raconta sa visite chez le médecin sa longue promenade vers le château d'Anjony sans oublier la beauté du site qui l'avait tant émerveillé et submergé de bonheur. La mère supérieure l'écoutait comme une mère, la compassion au visage pour finalement lui demander de continuer de lui écrire comme elle l'avait fait. Elle se releva, bafouilla:"merci beaucoup" et sortît gênée d'avoir importunée l'entretien d'Aphrodite. Puis traversa le long couloir d'un pas léger sans le moindre bruit et alla se réfugier sur son lit de 90 centimètres. Tout compte fait:"Mon identité et mon histoire passée sont bien ancrées dans ma mémoire il ne me restera plus qu'à retrouver où je devais me rendre. Mon bonheur pour l'heure n'est que le fruit absolu de mon optimisme qui me procure le sentiment de bien-être. Mes ressources et ma force intérieure devraient se renforcer pour pouvoir progresser". La carte d'identité dans la main, elle lut et relut très lentement, chaque mot, en fractionnant plusieurs fois son nom et son prénom, sa nationalité, sa date de naissance avec le lieu, la couleur de ses yeux et sa taille d'un mètre 58cm. La photo était bien la sienne mais en plus jeune. Toujours évasive dans son questionnement, elle s'attarda un bon moment lorsque Aphrodite la fit sursauter. Rayonnante et enjouée, elle s'approcha de la jeune femme pour lui dire qu'elle participera à la chorale de l'église le dimanche prochain et qu'elle avait fait un Don au couvent de 2 milles francs. Puis elle conclut les bras en l'air,"je suis amoureuse, nous allons nous marier, après tant de souffrances".

Le couple était bel et bien sous la coupe d'un coup de foudre.Ils s'étaient éprit l'un pour l'autre tout comme elle, pour l'homme de sa vie et elle en était très heureuse pour eux. Que l'amour par dessus tout triomphe.

Avant de quitter le pays Libanais, elle avait été voir sa moitié, au siège des Phalangistes. Il était désemparé et anéanti. L'amour impossible au Liban lui avait-il dit. Mais après un cours moment, il prononça:"la France n'est pas le Liban, je viendrais,tu m'attends". Son regard s'était éclairci en prononçant cette alternative, l'espoir égaya à nouveau ses yeux, son esprit et son sourire redessina le contour de son visage. Des couleurs rosées aux joues sont apparues. Il était dans toute sa splendeur et elle lui avait dit oui. Le véritable amour existe. Plus fort que tout. Retrouver l'âme soeur, un phénomène extraordinaire ressemblant au coup de tonnerre dans le coeur. Ne se manifestant qu'une seule fois dans la vie. Lui consacrer son éternel amour malgré les distances qui les sépares était dans son esprit, nuit et jour. La mythogie Chinoise aurait dit que leur couple aurait été choisi par les Cieux, de la naissance, liés à jamais par le fil rouge par Dieu. Qu'un jour il viendrait s'occuper de leur relations prédestinées et que peu importe les distances qui les sépares , du bout du monde, ils ne pourront plus désobéir à leur destinée. Puisqu'ils sont liés par le fil rouge à tout jamais pour le pire et pour le meilleur. Ses paupières devinrent rouges sang elle aurait voulu en finir de cette souffrance. Elle aurait voulu mourir pour lui. Elle aurait voulu se transformer en pigeon voyageur, ne se reste que pour le revoir qu'une fois, pour lui dire, oh combien elle l'aimait. Son cœur cognait comme un instrument de percussion, rien ne pouvait l'apaiser. En transe elle ne pouvait effacer son visage souriant qui lui demandait avec ses yeux doux de l'attendre où qu'elle soit qu'il la retrouverait même au delà de l'Éternel. Elle enlaça son buste de ses deux bras pour ressentir son propre coeur contre le sien et laissa vaguer son imagination afin de s'imprégner de sa présence. Il était en elle l'enlaçant d'amour à ne plus finir. Son corps tout entier se relâcha sur le lit il était là, tout à côté, puis en elle, sentant sa respiration malgré les distances qui les sépares. Oh mon Dieu que l'amour peut rendre fou.

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